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Frivoli
17 octobre 2006

Egalitarisme oui, féminisme non

Féminisme : mouvement social qui a pour objet l'émancipation de la femme, l'extension de ses droits en vue d'égaliser son statut avec celui de l'homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique (j'ai copicollé une définition ici car je n'étais pas certain du sens que vous accordiez à ce mot).

Le féminisme ne devrait pas exister. C’est quelque chose de contre-nature, un peu comme la lutte contre le racisme ou la discrimination positive. Simplement parce que le machisme, le racisme et la discrimination négative ne devraient pas exister. Car contre-nature. La boucle est bouclée. Hélas.

Tout ce qui signifie lutte, conflit, combat m’horripile, mais ce n’est pas pour autant que je ne comprends pas le féminisme. Je le comprends, tout comme je comprends ceux qui prônent la discrimination positive ou les quotas de femmes à l’assemblée. Je hais ces concepts, je suis loin de croire en leur efficacité, mais n’ai pas mieux à proposer pour que les choses s’améliorent. A part peut-être montrer l’exemple d’un respect de la femme auprès de mon entourage et de mes (futurs) enfants. Je rêve d'un monde utopique où cela suffirait.

Ceci étant dit, je pense personnellement qu’on complexifie aujourd’hui beaucoup le débat avec toute une étude culturelle sur l’évolution du rôle de la femme depuis la nuit des temps. Tout cela, ligué à un matraquage médiatique généralisé imposant des normes (allant de la façon de s’habiller à la façon de vivre - quel que soit le sexe) fait complètement déraper le débat. Je pense ce b(r)ouillon intellectuel inutile. Il faut – et il suffit – qu’une femme soit libre de faire ce qu’elle veut comme elle le veut. Que les « féministes extrêmes » arrêtent de cracher sur les femmes qui désirent vivre au foyer en élevant leurs enfants ou qui veulent un mari et une jolie maison avec un portillon blanc et un jardin. Et qu’on arrête un peu aussi de faire peser le poids de la culpabilité de siècles d’oppression sur les hommes d’aujourd’hui, qui ne sont pas ceux d’hier. Je me passerais bien de toute cette agressivité. Qu’on applique simplement à la lettre les droits de l’homme et du citoyen, et qu’on ne nous emmerde plus avec ça. Vive l'égalitarisme.

Les discriminations et leurs contre-mesures sont comme les nuages dans le ciel et le vent qui souffle en rafales : je vivrais bien sans les deux, mais puisqu’ils sont là je subis et attends le jour béni où le vent aura chassé les nuages. Le monde et ses mentalités évoluent. Pas assez vite, je suis d’accord. Mais ça évolue. Tout est question de cultures, dans nos pays comme dans les autres, et c’est génération après génération que tout se diluera et disparaîtra. Et la prochaine génération, c’est nous qui l’éduquons.

EDIT : après lecture d'autres notes et d'autres liens sur le sujet, je suis étonné de voir entrer dans ce débat des sujets comme - par exemple - la galanterie ou le choix des sous-vêtements. Être féministe n'empêche pas d'être féminine, et on peut être "homme" sans être macho, ça n'a rien à voir... quant à la répartition des tâches ménagères, c'est d'ores et déjà une victoire dans nos pays industrialisés où l'homme incapable de faire une lessive ou de faire cuire un oeuf est raillé comme le plus grand des nazes. Sans compter que ceux-là ont intérêt à garder leurs femmes s'ils en ont, parce qu'ils auront de plus en plus de mal à en trouver une autre. De la femme pas libre ? Y'en a plus beaucoup en stock, mon bon monsieur.

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Commentaires
S
Lisez ce livre :<br /> Claude Habib, Galanterie française, Gallimard 2006.<br /> C'est écrit par une ancienne féministe qui se rend compte que ce courant a dérapé. Elle plaide avec beaucoup de panache pour un retour de la galanterie et pour la fin de la "lutte des sexes". en plus, vous apprendrez beaucoup de choses sur l'histoire des rapports hommes-femmes en France depuis le XVIIème siècle. LE bouquin sur la question.
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S
C'est une évidence...
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E
Tu veux ouvrir un dégat sur la difficulté ? Il est vrai que quand ils ne savent pas lire, c'estg désatreux : je renvoie immédiatement dans ses foyers un prétendant qui n'aimerait pas Proust !
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L
tu as raison.
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R
Quand on dit coucher le premier soir, pour moi, cela veut dire la première fois que l'on se touche. Pas la première fois que l'on se voit.
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