SONNET avant de partir !

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Quand je serai bien vieille au soir à la chandelle

Je maudirai ce jour ou j’ai eu quarante ans

Cette année où j’avançais tourmentant

Des pensées obscures, c’était  des bagatelles

Je songerai à cette époque qui dieu était si belle

Je m’évaderai certainement vers mon île sous le vent

L’existence est trop courte dirai-je en tremblotant

Mais hélas mon ami je ne suis pas immortelle

Regrettant mon amour et votre fier dédain

Mes silences de ce jour mais pas ceux de demain

Si je pouvais refaire les choses de ma vie

Je prendrai tout de suite une plume un parchemin

J’écrirai mon amour avec un tel entrain

Que vous sentirez la bas mon besoin, mon envie

De passer près de vous le restant de ma vie

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NB :

Ronsart m'a inspirée (ses roses sont mes préférées)

Wilkipédia dit : "Au fil des siècles, détourner la forme contraignante du sonnet est devenu un jeu : nombre des poètes modernes s'y sont adonnés".

Je ne suis pas poète mais je suis moderne alors j'ai rajouté un dernier vers, ou bien ce sonnet n'avait aucun sens, et moi qui ne suis pas poète pour un écu,  je suis sensée pour 10 Louis d'or.

Comments

[myrtille]

De la belle ouvrage, assurément.

(j'ai envie de le faire, mais pas le temps cette semaine)

[laouenanig]

combien de coups de fouet a t'elle reçu, avant de coucher une ligne sur le papier?
Doudou, tu es une poetesse torturée, aux deux sens du terme! je te soutiens.
Fou comme il me parle ce sonnet...
que celui qui a inventé la machine à remonter le temps lève le doigt, j'achète

[Roxane]

Voilà une pièce d'anthologie sonnante sans faux pas !

[Giov]

... et on reconnait de suite les roses de Pierre de Ronsard,
presque aussi émouvante que "cuisse de nymphe émue"
Le commentaire est juste pour déposer ce nom quelque part, que les Frivoliens ont découvert Dimanche à Toulouse

[Caimit]

Si j'étais un homme, je crois que cela me donnerai l'envie de sonnet à ta porte !