Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Frivoli
Derniers commentaires
Albums Photos
Archives
Frivoli
2 mai 2006

Au 26 de la rue Frivoli (2/2)

Suite de la note du 1er mai 2006

Ayant pu pisser à mon aise et en archidiacre (Je ne dirai pas où car, il n’y a pas prescription) je rejoignais le concert et je retrouvais l’araignée Enneiram légèrement assommée par une visite de Paris « à la Japonaise » et visiblement soucieuse pour un de ses enfants…

Les musiciens entamaient le tout début des « trois sommets » de la Messe en Si.
Cette Messe étant elle-même un must de la musique chorale, vous pouvez vous imaginer que ce sont-là, trois grands moments pour un mélomane et ce d’autant plus, qu’ils étaient magistralement interprétés : « Et incarnatus est », « Crucifixus » et le « Et resurrexit »
En fait, ce sont trois versets du Credo qui constitue, il faut bien le dire, l’épine dorsale de toute messe et de tout culte chrétien.
Au-delà, c’est aussi un des fondements de la pensée occidentale (judéo-chrétienne comme on dit au Collège de France)
Et que l’on soit croyant ou pas hein !
Il faut s’y faire, c’est tout.
Le génial père Bach le savait fort bien et à cet égard, il s’est défoncé comme il le devait.

« Et incarnatus est » (Il s’est fait chair) est un trésor de douceur et de force mélangé ; c’est un battement de cœur (et de chœur) signifiant la réalité de la vie humaine.
Le Cruxifixus note of course la crucifixion, mais en fait, c’est aussi le rappel de la dureté de la vie, du châtiment, du destin et… Des saloperies de maladies « diaboliques et bêtes » qui nous font chier par leurs piqûres létales ou de survie…
C’est le terrible balancier de l’horloge de la vie et de la mort.

Mais comme il s’agit d’un Credo « humain » (Je crois, je veux), il faut faire avec et rien n’est perdu en fait !
Et alors poum !
Un « resurrexit » à réveiller les morts (c’est fait pour ça hein !), une course, une pluie, un déluge de sons sur des triples, quadruples voire décuples croches (allez hop, centuples) ; tout l’orchestre et tout le chœur font vibrer les murs.
Ça pète ; ça claque ; ça sonne ; ça vibre, et toute douleur et mauvaises pensées s’en vont au diable, assurément !
Et le Père Bach fait souffler à fond ses fameuses trompettes baroques (en La ?) lesquelles ont influencé des générations et des générations de musiciens jusqu’aux Beatles (Penny lane)

A la fin du concert, Giov, Soprano number one du choeur les Eléments, nous fit la grâce et l’honneur de papoter un peu avec nous.
Comme l’a déjà écrit Enn’, la soirée s’est sympathiquement achevée en compagnie de Zvezdo, de l’Escalier et de son esprit, autour du mousse royale à régaler les palais du même nom.

Superbe concert…
Une bien belle soirée qui restera gravée dans ma mémoire…
C’était le 26 avril 2006 au 26 de la rue de Frivoli.
Merci Giov.

Publicité
Commentaires
G
Belle victoire !
Répondre
L
Ite, missa est.<br /> Delenda est Cartagho.
Répondre
H
très beau texte...<br /> <br /> et puis ça me fait plaisir de savoir que quelqu'un veille sur Enn quand elle quitte sa tanière.
Répondre
E
les archidiacres pissent-ils dans la rue ? Contre les murs ? (Non, non, je n'ai rien dit, rien vu !)
Répondre
E
une bien belle soirée en effet. (Signé la Japonaise Gasconne à Paris : j'étais un peu cassée en effet...)
Répondre
Publicité
Newsletter
Publicité