7 août 2005
Texte con-train
Triste matin.. Je reviens du funérarium où j’ai accompagné pour son dernier voyage mon ami le plombier. Faute de vétérinaire de garde, il fut appelé pour tenter de déboucher une oie du Capitole impossible à gaver. Ses gargarismes laissaient croire à une bronchite aviaire… C’était bien un problème de tuyau… L’appel était légitime. Coiffée d’une chaussette (seul instrument à la forme propice), qui l’aveuglait afin de ne pas l’affoler à la vue des pinces et marteaux, le volatile romain s’enfuit vers la voie ferrée où mon ami rencontra le train… Moralité : méfiez-vous des chocs aux latines, même à cervelle d’oiseau !
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