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Frivoli
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Frivoli
21 juillet 2005

SITUATION CRITIQUE - Honeybis-

Elle réussit enfin à reprendre son souffle et examine la situation.

Qu’est-ce qu’il avait été rapide pour la maîtriser ! Venant par derrière, il lui avait chopé le cou et ajusté le bâillon, et alors qu’elle essayait de le défaire (pouah ce goût de caoutchouc !) il avait attrapé ses mains qu’il avait prestement entortillées avec un foulard.

Pourtant, il n’avait pas l’air d’un rapide celui-là…mais elle avait été surprise par la soudaineté de l’attaque.

Il l’avait envoyée sur le lit, et au passage, vlan! , elle s’était cogné le genou.

Elle essayait de souffler, de se décontracter afin d’envisager sa libération.

Elle s’étouffait avec cette boule de caoutchouc dans la bouche…berk…berk…

Surtout, ne pas pleurer, parce qu’alors là, elle allait vraiment s’étouffer !

Avec la même célérité, voilà qu’il lui bande les yeux !

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…

Il lui maintient les jambes..et l’un après l’autre lui attache les pieds.

Puis il remonte vers ses mains, les défait , et les rattache, séparément, aux montants du lit.

Elle croit s’étrangler de rage, et d’impuissance.

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…

Il ne dit rien, elle l’entend à peine respirer…et voilà qu’il…mais oui ! Il ricane !

Bon sang !

Elle ne peut pas bouger, à peine peut-elle tortiller ses fesses, mais ça l’avancera à quoi ?

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…

Euh…..mais que fait-il ?

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…

Il attrape ses pieds….

(ouille !ça fait mal ! quelle brute !….mais qu’est-ce qu’il fait ? putain, mais personne ne va venir ? personne ne va téléphoner ?au secours!….)

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…

Elle sent qu’il lui tripatouille les orteils…il les écarte…mais c’est quoi ce bidule  qu’il utilise ? Ah ! oui…mais oui ! Il est en train de glisser entre chaque orteil un écarte-doigts dont elle se sert pour se vernir les ongles des pieds.

Or, c’est bien ce qu’il fait…Il est en train de lui passer du vernis à ongles sur les ongles des orteils : elle a senti l’odeur âcre du vernis quand il a débouché le flacon.

C’est un fou ! Elle est prisonnière d’un fou !

Surtout…surtout…ne pas céder à la panique…Ouais, facile à dire, même à penser…

Elle sent qu’il souffle sur le vernis pour accélérer le séchage. Elle se prend à penser : pourvu qu’il ait utilisé Gemey express finish, séchage en une minute…une minute, c’est minuscule dans l’océan d’une vie, mais tellement ridicule quand on se trouve dans sa situation à « ELLE ».

Il semble satisfait de son ouvrage car il se met à parler :

« Bon, maintenant, c’est moi ton maître, tu vas m’obéir ! Ceci est ta première leçon ! Tu as été rétive, mais tu seras récompensée…»

Elle l’entend qui s’éloigne de quelques pas…trifouiller dans un sac….et revenir.

« Je vais te détacher. Tu vas admirer ce que tu aurais dû faire depuis longtemps pour plaire à ton maître ! »

D’abord, il lui enlève le bandeau des yeux…elle voudrait bien le fusiller du regard, mais elle ne distingue qu’un sourire sardonique aux coins de ses lèvres, et des yeux moqueurs...(tiens, il commence à avoir des ridules aux coins des yeux ! Bien fait ! na !)

Ensuite, il défait un pied….une main….un autre pied…une autre main…

(mais quand va t’il m’enlever ce putain de bâillon ?).

Au contraire, loin d’accéder à son désir, il se penche sur elle et lui maintient les épaules contre le lit :

« Ne parle pas…ne dis rien…Tu parles toujours trop…Regarde d’abord…je te demande pardon de t’avoir un peu malmenée, mais tu sembles aimer la manière forte ! »

De derrière son dos, il exhibe une paire de tongs roses à paillettes, les lui passe devant les yeux, et prestement les lui glisse aux pieds…

« Et voilà ! ADMIRE ! Avoue que c’est beau non ? Avec tes ongles vernis et ces tongs, tu es ma reine…ma reine Frivoli !»

Elle retire son bâillon…tendrement ils font l’amour…

Plus tard, elle envoie un sms à sa meilleure amie :

« FRIVOLI devenu fou ?Il m’a attachée. M’a verni les ongles des pieds. M’a offert 1 paire de tongs roses, superbe. Avons fait l’amour comme des dieux. Suis folle de lui.Bisous »

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Commentaires
G
oh là là, c'estmoi qui perds les pédales, je ne sais plus du tout sur quoi on était censé écrire, à part le cadavre exquiq dont je n'ai pas trouvé la suite (fin ?)<br /> c'était une nouvelle ?<br /> bon, dac', je regarderai ds les archives qd j'aurais les yeux en face des trous
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H
bon, tant que je n'ai pas perdu les pédales d'accélération, ça ira!<br /> <br /> (pourtant, j'ai tous les ingrédients du bouillon: pkoi tu me fais une remarque comme celle-ci...sniff)
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E
Honey tu perds les pédales, la session 4, c'était sur 22 !
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