Un crime farpait
Crimen ferpecto de Alex de Iglesia
Je me suis régalée à cette comédie très lourde, hénaurme comme dit la gazette d'Utopia, où on ne rit pas à gorge déployée, mais où l'on sourit toujours, plus ou moins jaune (c'est pour toi STV !).
Nous avons tous eu un jour le fantasme d'être seuls dans un grand magasin, et de prendre ce qui nous plait ? Les Marx Brothers ont traité le thème, et bien d'autres j'imagine. D'ailleurs, si vous pouviez me rafraîchir la mémoire !
Rafael profite du magasin la nuit, et il a aussi les vendeuses.
Survient Lourdes, qui vaut son pesant d'or.
Beaucoup d'ironie, de méchanceté, d'humour (noir). Le fantôme du mort est beaucoup plus sympathique que le modèle vivant !
De la tendresse aussi et un brin de philosophie (qu'est-ce que la beauté finalement ?). Le héros qui vante hypocritment la beauté intérieure, s'adresse à une femme qui ne possède a priori ni l'une ni l'autre. Et lui, le grand séducteur calculateur, se transforme en benêt, juste assez futé pour s'évader de prison, tel Dédale et Icare, mais s'est-il trop approché du soleil ? Ames trop sensibles s'abstenir ? Il y ades scènes "gore" mais tournées à la rigolade.