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Frivoli
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Frivoli
12 mars 2010

Il voit le mal partout

Je prenais un café vers 10 heures 30 hier au Bon Vivre, un établissement honorable de la place du Président Wilson (1856-1924). Woodrow Wilson était le 28ème président des états unis d'amérique du nord. Je cite wiki : "Pacifiste convaincu, Wilson réussit à garder les États-Unis en dehors du conflit pendant les trois premières années de la  première guerre mondiale. C’est à contrecœur qu’il intervient". Cet homme-là mérite donc tout notre respect.
Le Bon Vivre possède une terrasse couverte et ceinte d'un élégant pare-vent synthétique transparent, qui par effet de serre réchauffe l'intérieur de ladite terrasse. Celle-ci est également chauffée par deux jolis radiateurs infrarouges bien agréables, ma foi.
Mais là n'est pas mon propos.
M'installant et commandant deux cafés, pendant que ma gentille compagne était allée faire pipi se laver les mains dans les toilettes proprettes de l'estaminet, un bellâtre entre deux âges s'assied à la table voisine et passe deux coups de téléphones importants. Le premier était strictement professionnel et concernait la comparaison des avantages respectifs d'un DA et d'un DC. Il était favorable au DA, si j'ai bien entendu.
Le second appel était plus...

lui : bonjour ma chérie, je suis au bon vivre, place wilson. J'ai fini mon premier chantier et j'attends mon collègue pour le suivant.
elle : ...
lui : oui, cette terrasse est bien agréable.
elle : ...
lui : ce ne sera pas long, je pense être rentré vers 13 heures, ma chérie.
elle : ...
lui : d'accord ma chérie, je t'aime.

Fin de la conversation. Je vous assure qu'il a dit je t'aime, ma chérie.
Je lui adresse civilement la parole, pour bien montrer mon abhorration des téléphones portables utilisés en public.

moi : oui, c'est bien agréable, ici, avec un rayon de soleil.
lui : ...
moi : pfff ! Avec ces portables, on n'a plus d'intimité.

L'Ange arrive. Je me désintéresse de l'individu. Nous commençons à parler de nos projets de vacances et de la hauteur du crochet à hamac.
Quelques instants plus tard (ellipse temporelle), je me retourne et aperçois le bellâtre téléphoneur assis aux côtés d'une blonde jeunette.

moi : ce type téléphonait à sa femme il y cinq minutes et lui donnait du ma chérie par ci, du mon amour par là.
l'Ange : tu ne devrais pas écouter les conversations.
moi : je suis sur que dans 2 minutes, il lui met la main sur la cuisse et que c'est sa maîtresse
l'Ange : tu vois le mal partout

Trois minutes plus tard, il posait effectivement la main sur celle de la jeune blondette.


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Commentaires
E
Lewissounet, je n'avais pas lu ce joli billet !<br /> Je peux te reproduire l'histoire à l'infini en remplaçant les personnages.<br /> Un crochet au hamac dis-tu ?<br /> Ah, écouter les conversations est parfois chose délicieuse, ...
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C
Sa langue a fourché : il ne voulait-pouvait pas lui dire:<br /> j'attends ma collègienne ... alors il a dit ... j'attends mon collègue... EXPRES NA ! C'est presque pareil qu'il dira après, s'il est découvert, le vilain pas beau ( car même si beau, pas beau qd même le menteur) ... <br /> <br /> C'est vrai que les bribes de conversation sont d'excellentes phrases d'appels à l'écriture ... pour de vrai
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T
Tu vois le mal partout ! Et ce qui est plus grave, tu confonds la main avec la cuisse !
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G
Et alors? il a bien dit qu'il avait un chantier sur le feu ;-)
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G
oui c'est fou cette mode des bars chauffés de l'extérieur, avec toute cette énergie perdue qui va nous réchauffer l'atmosphère et creuser le trou dans l'ozone; on ne sait plus en quelle saison ramener sa fraise ou passer pour une poire....
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