et hop ! y a d'la joie avec Frankie Manning
Ces deux dernières années je suis passées de l'espoir toujours déçu de jouer à saute-mouton
à la réalité du Lindy hop, issu du Charleston des années 30.
Les finesses du vocabulaire steeple step, kicks, turn over et autres tandems m'échappent encore souvent, mais c'est l'occasion d'oublier celui du boulot et d'entendre des musiques de ces années-là et plus, très entraînantes, du swing principalement. Ces accents jazzy m'aèrent la tête du répertoire habituel qui l'occupe, impulsent une nouvelle énergie, de nouvelles occasions de saluer des têtes qu'on apprend vite à reconnaître, d'où l'appellation de "danse sociale"
et voilà qu'aujourd'hui un grand nom de cette danse, qui a joué un rôle majeur dans sa diffusion, vient de s'éteindre.
Mais nous allons danser, nous rassembler encore pour célébrer son nom et les prouesses de cette danse qui nous fait oublier les lois de la gravitation. Rien qu'à Toulouse au moins 4 écoles euh, une dizaine, permettent de s'initier et pratiquer le lindy avec brio et nous voyons parfois des groupes se rejoindre pour quelques tours de piste détendus, gilet boutonné et casquettes vissée sur la tête pour les hommes, tuniques et jupes un peu zazous pour les filles, comme au kiosque du Grand Rond parfois le Dimanche.