Littérature d'été
Curieusement, on m'a demandé plusieurs fois quelles étaient mes lectures du moment.
Outre
les revues professionnelles, que je compulse à l'occasion du rangement
de pré-rentrée (tout dot être nickel le 1er Septembre), le supplément
hebdomadaire du Monde, La Dépêche du Midi, que j'ai lue deux fois hier,
ce qui m'a laissé penser qu'on y parlait deux fois du concert des
Eléments, auquel j'ai assisté avec Myrtille et Scotch Brite, qui ont
profusément photographié, partagé leur pied au milieu de la nuit
étoilée, embrassé Giovinetta, mais c'est une autre histoire, dont on
attend avec impatience le compte-rendu détaillé par les susdits et dont
l'iconographie devrait en satisfaire plus d'une, vu la quantité
astronomique de photos d'étoiles prises par Myrtille, qui sur les
conseils de WS (ou SB, je ne sais plus), devra manier Photoshop afin de
superposer les nombreuses images du ciel fixées dans la mémoire non
volatile de son numérique quasi neuf, dont nous avons découvert qu'il
émettait parfois une lunmière rouge, probablement afin de mesurer la
distance de prise de vue, je me régale d'une oeuvre d'Edmund WHITE,
auteur méconnu, qui met en abîme la biographie inventée d'une
hypothétique voyageuse écossaise qui visite les États-Unis naissants au
début du 19ème siècle en compagnie d'un La Fayette vieillissant,imbu de
sa personne, un rien pervers quand il draguote la jeune rousse
écossaise.
Plus tôt, j'ai découvert sur les rayons un plagiat
immonde de mon excellente saga de l'été, "Tsunami sur l'Elysée", que
j'ai présentement donné à Honey, après l'avoir fait lire à Pierre et à
Roxane (mais je crois qu'elle s'intéresse au brûlot de FOG, La Tragédie
du Président, que m'avait gentiment prêté mon ex-chef, en échange d'une
bio de FM dont j'avais parlé ici même il y a quelques mois).
Je me
suis aussi délecté de "Sauver Ispahan" de Jean-Christophe RUFFIN, dont
je me suis empressé, aussitôt la lecture d'achevée, d'acquérir le
premier volume de la bilogie (L'Abyssin).
Je recommande aussi la
lecture des oeuvres complètes d'Andreï KOURKOV, et celles de
Jean-Christophe DUBOIS, auteur toulousain contemporain, même si son goncourisé féminisé "Une vie française", recèle parfois des longueurs.
Et je n'aime pas les longueurs.