Concert et dépendance
il était une fois...
un concert de Myrtille :
Nous fumes accueillis par l'artiste souriant pour masquer un trac bien légitime. Ma fille de douze ans et 10 mois et 20 jours a râlé parce qu'à la question "quel âge a-t-elle ?" j'ai répondu "12 ans", ce qui m'a valu une entrée gratuite.
Arrivèrent peu après Giovinetta, venue jauger la concurrence, puis White Spirit pour se recueillir intensément. Myrtille les recueillit l'un après l'autre et les casa sur notre banc.
Un piano attendait, le capot ouvert. Je me suis demandé s'ils n'avaient pas fini de le réparer. Puis les joueurs sont arrivés. Deux pour un piano. Ils doivent être pauvres. J'ai regretté les 10 € que je n'ai pas payés pour ma fille. On dira que l'acoustique ne favorisait pas le piano. Elle assourdissait les sons.
Puis arriva la procession interminable de la chorale. Robes noires, sourires, fleurs rouges aux boutonnières (toujours à gauche les boutonnières, sale monde de droitiers !). Je fus étonné d'entendre Myrtille chanter de sa belle voix des chants religieux. Je m'attendais à des chansons plus révolutionnaires... Et je fus frustré de n'entendre qu'un seul des 253 choraux de BACH.
- putaing, que c'était bien !
- mais trop court.
PS : vous noterez qu'ils ont chanté une chanson en mon honneur.