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Frivoli
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Frivoli
2 mars 2006

Histoire à suivre : cherchez l'homme !

Règle du jeu : le premier (moi) commence une histoire, le suivant (ou la suivante) imagine la suite et la poste (en commentaire s'il n'est pas membre). Pas d'ordre établi, pas de tirage au sort.

Elle rencontre sur un salon du meuble un artisan qui expose ses créations. Elle a l'oeil attiré par un salon en acajou massif aux décorations exotiques mais sobres. L'ébéniste lui parle de son travail avec passion et convistion. Elle lui dit que ce salon lui plait, mais qu'elle ne sait pas si la couleur un peu sauvage irait bien dans sa maison aux murs blancs. Un autre couple s'approche, semble lui aussi intéressé par ce mobilier étrange. L'artiste doit la laisser pour parler avec ses autes clients. Il lui laisse alors un CD-rom en lui disant simplement qu'il contenait une centaine de photos de ses créations, installées dans diverses habitations, et qu'ainsi, elle pourrait se faire une idée.
Elle rentre chez elle, salue son mari rentré du travail, pose le disque sur le guéridon en marbre de l'entrée. L'oublie jusqu'au dimanche soir, où en écoutant distraitement le masque et la plume, elle l'ouvre enfin.
Photo n° 41 : cette silhouette, ces cheveux attachés en catogan... Non, ça ne peut pas être lui ! Elle referme le disque sans rien en dire.
Le lundi matin, son époux parti gagner la vie du ménage, elle se précipite sur l'ordi, ouvre le CD, ausculte la photo n°41, zoome avant sur la silhouette : de battre son coeur s'arrête. Elle est presque convaincue que c'est lui.

(Lewis) (à suivre...)

Le lundi matin, son époux parti gagner la vie du ménage, elle se précipite sur l'ordi, ouvre le CD, ausculte la photo n°41, zoome avant sur la silhouette : de battre son coeur s'arrête. Elle est presque convaincue que c'est lui.

Comment aurait-elle pu oublier ces traits ombrageux et fiers, cette force tranquille qui se dégage des bras que l’on devine musclés sous la veste, et qu’elle connaît si bien !
Il a cette fois encore les mains ouvertes, paumes largement tournées vers le ciel. Un jour qu’ils étaient allés ensemble faire leurs courses à *****, une gitane, se faufilant entre les bagnoles stationnés s’était emparée d’office d’une de ses mains et avait dit, le regardant de ses yeux maquillés au khôl : " Ah ! Toi tu seras riche, si tu te maries avec la blonde "…et comme je m’avançais elle s’était éclipsée, lui criant presque : "Tu m’entends ? La blonde ! Pas celle-là "…
Cet incident m’avait troublée, et j’étais restée pensive toute la soirée.
Nous n’avions pas de " blonde " dans nos connaissances, notre vie jusque-là avait été belle et tranquille. Je portais un enfant de lui, mais j’avais toujours refusé le mariage. Je ne voulais pas souligner notre union d’un trait administratif.
Notre enfant était né, j’avais repris mon travail dans la publicité, nous étions superbement installés dans une belle maison à proximité de celle de ses parents. Il écrivait la rubrique sportive du journal local, et fréquentait les stades et partageait les troisièmes mi-temps des joueurs des équipes qui venaient rencontrer celle de notre ville de *******.
Mais là, sur cette photo, je le vois : mon cœur bat la chamade, la blessure se rouvre : il a fallu ce déplacement pour que le funeste destin annoncé des années auparavant s’accomplisse.

(Honey) (à suivre...)

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Commentaires
H
décidément, il y en a eu des tentatives d'épuisement des frivolibres!<br /> Chuis dégoutée moi.
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H
Maintenant que les manifs sont finies, que le CPE est enterré, va falloir écrire bande de scribouillard-e-s!!!
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L
Je suis bien réveillé.<br /> Je la trouve bien, cette histoire.
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E
c'est plutôt au plumard !
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H
allez, zou!<br /> a vos plumes!
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