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Hier, boucan épouvantable autant que matinal....Résultat, me voilà réveillée très tôt, c'est-à-dire à 6h25(six heures vingt cinq). Le bruit provenait des pistes, j'en conclus rapidos (avec la proximité et la célébrité de cet avion, on a tendance à penser à lui) que c'était le 8ème A380 qui faisait ses essais au sol....Le plafond très bas de nuages emmagasinait ce bruit assourdissant de turbines poussées au maximum de leur puissance, donnant une opacité sonore à l'atmosphère blagnacaise.
Mon optimisme ne me faisant pas défaut, je décidais d'attendre à l'affût que le bel oiseau se positionne, dès son décollage, ou lors de son approche de retour, dans l'encadrement d'une de mes quatre fenêtres (au choix!).
Las! J'avais beau cavaler d'une chambre à l'autre, je ne réussissais qu'à apercevoir un soupçon d'empennage ou des clignotants dans les nuages cotonneux. Quand, enfin, le soleil nettoya le ciel, lui rendant son bleu habituel (elle se vante? mais non, pas du tout!), j'étais épuisée d'une part à cause de ce réveil inhabituellement avancé, et d'autre part à cause de ces courses à travers l'appart. Je ne réussis pas à prendre la moindre photo.
Plus tard dans la journée, j'eus enfin mon info, par une de mes connaissances travailllant sur site: l'avion que l'on torturait au sol, et mes oreilles itou, était un Airbus 400 militaire.
Et c'est ainsi qu'elle termine sa soixante neuvième note. (69 ème....ça fait pas pareil en chiffres, heingggg? salopiots, va! je vous y prends!)
Au passage, vous aurez remarqué les belles allitérations en "esse"....utilisées essssprès pour rendre un "effet" sonore spécial.