Irony, my lover ! *
Good-bye, my lover ! Good-bye my friend, you’ve been the one for me !
Mai 1991, notre première rencontre. Quinze ans de bons et loyaux services, une relation passionnelle et fusionnelle.
Paradoxalement, cela ressemblait un peu trop à un jeu de "Je t'aime, moi non plus !"
Des rendez-vous fixés, parfois annulés à la dernière minute. Souvent, c’était moi par lassitude et laxisme qui me dérobais à ces rencontres pourtant indispensables à mon équilibre de femme.
Nous avions su, sans grande difficulté, nous isoler des autres sans inquiéter ni froisser notre entourage. Lors de ces moments d’intimité intense, personne n’a jamais eu le cœur à interrompre notre fabuleuse liaison.
Pas une seule semaine depuis 15 ans sans au moins un contact physique. Parfois de furtifs attouchements, souvent de brûlantes étreintes.
Disponible à toutes heures du jour et de la nuit, il a été le plus fidèle et jamais il ne m’a déçue.
En aucune façon et ce jusqu’à ce jour, je n’avais pensé un seul instant le remplacer pour un autre.
Mais voilà, après avoir donné quelques signes de relâchement et de faiblesses ces derniers temps, il m'a définitivement lachée !
Oh ! Pas pour une autre, il n'en avait plus la force, mais plutôt pour.........
La boîte de son remplaçant.
Il va me manquer mon fer à repasser !
* sur une idée originale de ma copine Pat (celle qui dit des gros mots)