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Frivoli
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Frivoli
4 décembre 2005

CR de réunion n°17

ATTENTION, AMES SENSIBLES S'ABSTENIR

Mais aux âmes bien nées,
la valeur n'attend pas le nombre des années.

Comment ça n'a rien à voir ?
Vous allez voir l'histoire.

J'étais à l'heure, sans doute, comme d'habitude. Je ne chercherai pas de rime un UDE, c'est trop rude.

Je fus accueilli par les odeurs mélées de vinchaud (© Honey, 2005), de soupe au poireau et de macramé. Le téléphone portable d'Enn sonna presqu'aussitôt. Surprise, elle le trouva, aidée en cela par ma fille étonnée, au fond du sac gisant sur son bureau au-dessus d'un lit de copies à corriger (des milliers, dit-elle). Myrtille énervée errait dans Colomiers, tournant autour de ronds-points fantomatiques, nocturnes et inhospitaliers. Enn, qui ne connaît Colomiers que vu d'en haut, ne l'aida guère.
Nous primes donc un vin doux accompagné d'olives aux anchois qui excitèrent Zelda.
Le téléphone ressonne (changement de temps inopiné). Re-Myrtille toujours errante, qui n'avait que la vue sur le port pour s'orienter. C'est peu. Difficile de l'aider.
La sonnette sonne. On attendait Myrtille, ce fut Giov, aphone mais souriante, chargée de victuailles soupesques et gateuses. Une soupe miso donc, dont j'allais me réjouir. Honey, cheveux courts se réjouissait aussi de cette mâle soupe.
Téléphone : c'est Myrtille. perdue près de l'entrée de Walibi. Non, fais demi-tour, on a très faim !

Pour meubler l'attente inexprimable, nous dialoguons façon Télérama, sur les banlieues, les malheurs des inspectées, des impôts, de la redevance TV, du nouveau rond-point pour piétons d'Utopia Tournefeuille, de STV.
(ah, on n'a pas parlé de tout ça ?)

La sonnette re-ressonne. C'est A. et D., respectivement père et fils, respectivement ami d'Enn et copain de C, respectivement souriant et très souriant, accompagnés, ô surprise de Myrtille, essoufflée, exsangue, chargée, endolorie (et j'en passe).

Vite à table.

Je saute les soupes, la salade, le fromage (tous délicieux), le gateau belge de Giov (il est bon, une fois), les pommes au four, le vinchaud (
© Honey), les discussions Télérama, l'explication des différences entre les mulots pour gauchers et les souris de droite, les explications sur les blogs pour les nuls, pour arriver à la merveille des merveilles.

Le choc.

Tout le reste ne peut être que mots posés sur du plaisir.
Le nectar des étoiles, le chateau des Carpates des desserts, le mont Ararat de la préparation chocolatière, meilleur que le café de votre serviteur (humble).

Qu'il est joli garçon l'assassin de papa !
'Taing, qu'il est bon, le Tiramisu de Myrtille !



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Commentaires
G
J'ai mis à l'eau de vie quelques cerises amaretto pour confectionner un forêt noire mais la génoise à la fécule de pomme de terre ;< ben au fait, pourquoi pas, on fait bien le gateau roulé à la fécule alors je crois que je vais essayer pour ma bûche... du 1er Janvier. Avis aux amateurs de thé revigorant, je serai certainement at home, et avec le feu dans la cheminée...
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S
Il me semble que - pour une fois - vous aviez des sujets de discussion intéressants. Presque je regrette de ne pas avoir été là. Presque.
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E
Elle n'a pas été prise en FIN de repas la photo, juste en cours de service !
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H
entre les deux mon coeur balance!
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R
J'avoue qu'entre la photo alléchante (pour le moins) en note précédente, et cette note (fort réussie, Lewis, oui, elle est très bien ta note... Oui, j'avais oublié de le dire... D'accord, je ne le referai plus... Je sais les autres aussi, mais ils le pensaient, je t'assure...). Bon, ouf, disais-je, je reprends donc! <br /> Que disais-je? Ah oui!! Entre le récit et la photo... Moi je suis une inconditionnelle du tiramisu. A m'en rendre malade. Sans discernement, sans limite. La boulimie en action. Un rouleau compresseur. D'ailleurs, si j'avais été là, ce n'est pas cette photo-là de tiramisu que vous auriez prise en fin de repas.<br /> P.S.: c'est pareil avec la forêt noire. D'ailleurs, quand je vais déjeuner chez mes parents, ils en commandent une chez le meilleur pâtissier de la ville. Pour huit. (On est quatre...)
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