18 novembre 2005
Vague à l'homme
Il pense parfois à elle dans ces moments calmes
lorsque les deux enfants sont endormis enfin
dans le silence abandonné d'une chambre
sans ses mains à lui et sans ses mots
à elle quand le poids du jour fuyant
étreint sa poitrine et qu'elle étouffe
un sanglot de fatigue la nuit alors
la submerge d'une vague tendre
elle embrasse ses promesses
d'oubli dans un abandon vain
mer blanche sans remous
dans la pièce vert d'eau
la nuit blême la berce
elle sombre déjà du
bout des yeux sur
des draps de lin
rêches linceul
pathétique
d'un jour
qui s'en
moque
et va
m
o
u
r
i
r
.
.
.
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T
M