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Frivoli
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Frivoli
9 octobre 2005

Bouillon d’écriture n° 2 - Tetaclacs

Enfin toute la vérité sur l’œuvre d’Edouard Debat-Ponsan :

Luis del Carol revient avec des révélations fracassantes !

Ce que les spécialistes du peintre renommé Edouard Debat-Ponsan pressentaient, la technique permet aujourd’hui de le prouver : L’œuvre d’EDP constitue la plus grande supercherie de toute l’histoire de l’Art.

Depuis plusieurs années, l’éminent mais très décrié Professeur Luis del Carol (cf notre article en page 2) cherche à faire toute la lumière sur cette stupéfiante affaire qui, aujourd’hui, met en émoi le monde de l’art.
Il semblerait que pour del Carol l’heure de la consécration ait enfin sonné, grâce à la nouvelle génération de Lampe à Rayons Supra-Roses Fulgurants à Balayage Tripolaire Déporté.
Lors de la conférence de presse, hier, au Grand Palais, Luis del Carol, en présence de Paquito Bonito Belfez, conservateur des Augustines du Musée, du Dr en physique nucléaire, Marie-Dominique d’Enn, inventeur de la Lampe Fulgurante, et d’Isabelle Aunet-Latour, maître de conférence en histoire de l’art à Toulouse VII, spécialiste d’Edouard Debat-Ponsan, a enfin révélé le secret du célèbre tableau « Le massage : scène de hammam ».
Marie-Dominique d’Enn a expliqué brièvement le fonctionnement de sa lampe, basé sur la décomposition des différentes couches de peinture. Dans le cas qui nous préoccupe, la fulgurante a permis de mettre en évidence, sous le motif que nous connaissons, une œuvre première, de facture bien différente.
Selon l’éminent Paquito Bonito Belfez, cette œuvre première et l’oeuvre finale ne peuvent être de la même main.

Isabelle Aunet-Latour prit alors la parole pour nous révéler le fin mot de l’histoire.
Le peintre qui n’avait jamais pu acquérir suffisamment d’autonomie pour quitter le domicile paternel connut à la mort de son père Eliacin, une période très difficile, qui le vit sombrer dans la débauche la plus totale. Il passait ses nuits dans lieux de plaisirs ignobles et de dépravation honteuse. Il ne rentrait qu’au petit matin, ivre de fatigue, d’alcool et de stupre, et se mettait alors à dessiner à même les murs ses lubriques visions nocturnes.
Fatiguée de devoir sans cesse cacher sous de nouvelles peintures les graffiti filiaux, et ce malgré son goût prononcé pour les peintres, tapissiers et autres décorateurs d’intérieur, la mère d’Edouard, Eug’Ennie Debat-Ponsan, née Petipas, eut l’idée acheter des toiles de grande taille (d’autant que le marchand de toiles était fort croquignolet) et elle les disposa aux endroits stratégiques de leur logement.
Cependant, si Edouard se mit à peindre sur les toiles, il ne changea pas pour autant de style, alors, de guère lasse, et aussi parce que l’argent commençait à faire défaut, Eug’Ennie se mit à peindre à son tour sur les toiles, afin de cacher les insoutenables témoignages des vices de son fils, bon à rien, certes, mais adoré ; et de redonner un peu de décence à leur hôtel particulier.
Luis del Carol conclut enfin la conférence en disant qu’ils continuaient les analyses sur les autres tableaux d’EDP, et qu’une partie du mystère subsistait, puisque Eng’ennie morte en 1897 (dans les bras d’un artisan venu faire quelques menus travaux à son domicile), ne peut être l’auteur de « La vérité sortant du puits » notamment.

Gageons que del Carol fera de nouvelles révélations d’ici peu, d’autant, qu’il vient de se lancer dans une nouvelle croisade qui aurait pour thème l’étrange dessin apparut en filigrane sous le tableau.

t_hammam_copie4
Cliché du "Massage : Scène de Hammam" révélé par la Fulgurante

Téta pour Voici Paris.


Page 2

Luis del Carol, un homme en quête de vérité

Luis est né en avril 1953 à Malaga, de père inconnu. Sa mère, Maria Honeram de Supita y Cruton, faible de corps et d’esprit ne supporte pas ce bambin geignard, fruit de ses amours coupables avec son beau-frère. Elle confie l’enfant à sa sœur Rita, et se retire au Carmel afin d’expier ses fautes, dans le giron de ses sœurs carmélites, elles aussi en mal d’affection.

Le petit Luis est donc élevé avec sa cousine Alicia, qui, par un curieux hasard, est née le même jour que lui. Les deux enfants se ressemblent à s’y méprendre, d’ailleurs, Rita, ne fait aucune différence entre eux, jusqu’à n’utiliser qu’un seul prénom pour les deux : celui d’Alicia.


luis_et_alicia3

(Alicia et Luis à 7 ans)

Durant les 17 années que Luis passera auprès de sa cousine, il ne réussira jamais vraiment à percevoir les différences entre eux, jusqu’au jour où il surprend sa cousine nue, en compagnie de son professeur de tennis, lui aussi dans une surprenante posture. Ce n’est qu’à ce moment que Luis peut toucher du doigt toute l’ampleur de la différence, et même l’empoigner lorsqu’il se retrouve seul quelques instants plus tard.

Sa vie bascule ce jour-là. Désormais, il décide de ne plus porter de robe et comprend que si les choses peuvent ressembler à ce qu’elles sont, elles ne sont pas pour autant toujours telles qu’il parait qu’elles soient exactement. En clair : Il ne faut pas se fier aux apparences. Dès lors, la vie de Luis del Carol prend tout son sens, et il décide de la vouer à une traque sans merci des hérétiques mystificateurs.

Il s’installe à Madrid et prépare une thèse qui tend à démontrer que ce n’est pas Eve qui donna la pomme à Adam, mais un certain Pedro, pour l’éloigner pendant qu’il se promènerait dans le jardin d’Eden en compagnie notre mère à tous, avec la ferme intention de lui faire découvrir un fruit nouveau, bien ferme lui aussi.

Son doctorat en poche, et fort de ce premier succès Luis del Carol s’installe à Paris et ne tarde pas à faire parler de lui : en 1980, il défraye la chronique avec des révélations sur certaines pièces de Shakespeare, qui, selon lui, auraient été écrites pas Sir Martin Loth, pamphlétaire de renom, dont les iculs sont encore enseignés dans nos écoles. Bien entendu, on ne touche pas aux icônes... et il dut faire face à une levée de boucliers et fut mis à l’index, tous les crédits furent gelés, même les descendants de Martin Loth cessèrent leur généreuse contribution en livres sterling.

Pourtant, del Carol s’entête et quelques mois plus tard il prétend que Paul-Loup Sullicher lui-même aurait eu recours aux services d’un nègre, et, plus récemment il s’en prit à Bernard-Henri Lewinski, jurant que « Réflexions sur la guerre, le mal et ta soeur » aurait été écrit par Jean-Claude Van Dramme.

Malmené par les média, montré du doigt par l’intelligentsia, il doit faire face à plusieurs procès en diffamation sans jamais obtenir gain de cause. Ruiné, ridiculisé, il finit par se faire oublier.

Le revoici aujourd’hui sur le devant de la scène, plus arrogant que jamais, n’hésitant pas à se montrer en compagnie de Roxana, une star du porno avec laquelle il entretient une liaison tapageuse dont certains font des gorges chaudes.

Il semblerait que Luis del Carol puisse enfin prétendre à être récompensé de sa persévérance, voit couronnées de succès toutes ses années de recherche et obtienne enfin la reconnaissance de ses pairs.

Téta pour "Voici Paris"

Les éditions du Cherche midi à 14 Heures viennent de publier « Le lapin d’Alice » une autobiographie déroutante.


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Commentaires
T
C'est vrai qu'Enn ne nous pas encore fait le coup du potage instantanné, et à mon avis, ton KO, Honey, va lui donner quelques idées !!!
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T
Certes, bien agréable à lire, cependant.
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S
J'ai bien ris ! :)<br /> (Oui, je sais, c'est succint comme commentaire, mais j'ai un peu de mal à suivre, en ce moment !)<br /> STV.
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T
Cher Monsieur Hache,<br /> <br /> Je vous remercie de ces précisions, et de l’intérêt que vous avez porté à mon article.<br /> Je travaille en ce moment sur un nouveau sujet, et je pense que votre point de vue de Physicien notoire et néanmoins diplômé pourrait intéresser mes lecteurs.<br /> http://frivoli.canalblog.com/archives/2005/09/30/852733.html <br /> <br /> Votre dévouée,<br /> Téta
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H
Je pense que nous devrions nous présenter au Goncourt pour toutes nos recettes de soupes et autres consommés...P'tet que Téta y gagnerait le "kub Or" mention spéciale?
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