haïku par dessus tête
sur la fougère ce matin
rampe un escargot
soleil au vallon des brumes
J'aime bien de temps à autre taquiner le haîku. Plutôt avec les yeux qu'avec les doigts d'ailleurs. Mais voilà, je suis digislexique, et aussi dysnumérique : j'ai beau être prof de maths, je n'y entends rien aux chiffres, je m'y emmêle les pinceaux. Donc, j'ai beau savoir que le haïku, c'est 17 syllabes, en trois morceaux : 5/7/5, chaque fois que je veux en écrire un, je l'écris en 7/5/7 tout le contraire. (Notez bien que je n'ai pas choisi mon pseudo pseudo par hasard non plus).
Respectez les contraintes de forme ! Vous y gagnerez en créativité ! dit Philippe Costa dans son "Petit manuel pour écrire des haïku". Il précise cependant que chacun peut trouver une forme personnelle, à condition de s'y tenir et d'avoir une production cohérente. Par exemple Jean Paulhan les faisait en 7/7/3. Oui, ça fait toujours 17, et je suis à 19...