poupées russes
Générique de début.
Je
reconnais Romain Duris, Audrey Tautou, Wendy, Lars et les autres, à
peine vieillis depuis l'auberge espagnole.
Je reconnais Romain, dans la même quête. Bien meilleur que dans "de battre mon coeur s'est arrêté".
C'est
étrange comme la génération suivante (les trentenaires) ont les mêmes
préoccupations que nous : même recherche de "l'élue", mêmes doutes.
Une
belle phrase retenue dans les dialogues : la recherche de la femme
c'est comme ouvrir des poupées russes. On ne sait jamais si c'est la
dernière.
Des scènes étonnantes : Audrey Tautou racontant à son fils ses aventures sentimentales à la manière d'un conte de fées.
Les
histoires qui supportent le scénario sont un peu légères (l'écriture
d'un scénario en anglais, et la rencontre entre un machiniste et une
danseuse). Peu importe, le plaisir n'est pas là. Il est dans le rythme,
les dialogues, le romantisme. Un film parfait en quelque sorte.
La déclaration d'amour sur le quai de la gare de Leningrad est inoubliable.
Générique de fin.